Sondage places de stationnement à vendre le long du trottoir

DROIT DE RÉPONSE :
J'ai reçu cette réponse, que je souhaite partager afin que chacun dispose des arguments des uns et des autres :

Ce projet a déjà été repoussé à plusieurs reprises et il n’est pas normal qu’il soit de nouveau à l’ordre du jour, surtout cette année sans débat possible !!! Il est sûr qu’en le proposant systématiquement il finira par passer : sur un malentendu ça peut marcher…

Certes des personnes n’ont pas de place de parking ou de garage, mais elles peuvent en acheter aux autres résidents. C’est ce que nous avons fait nous-même.

Certes, il y a  12 personnes prêtes à acheter une place, ça tombe bien c’est à peu près le projet… Bien que contre, je me suis aussi inscrit comme acquéreur potentiel, mais nous ne savons ni le prix, ni l’emplacement, ni les conditions d’attribution, ni les modifications en termes de millièmes et de règlement de copropriété. Il n’est pas sérieux d’envisager de prendre une telle décision dans ces conditions.

Bien sûr il y a des situations critiquables, surtout quand ce sont les autres qui en profitent… mais ces emplacements libres le long de la résidence apportent un peu d’espace et de liberté. D’ailleurs, il y a souvent des artisans qui s’y garent et le matin il y a toujours des places libres qui permettent d’assurer la logistique lourde pour tous les habitants. Les véhicules qui ne trouvent pas de place ressortent se garer dans la rue, comme la plupart des gens qui habitent en ville !

« La logique voudrait que dans une copropriété, de telles parties communes soient utilisées de façon partagée ». Je ne comprends donc pas que ces places soient mises en vente, privatisées et donc non « partagées ».

S’il y a des abus, il faut les combattre en modifiant le règlement de copropriété qui ne comporte pas de restriction de stationnement. Mais il ne faut pas compliquer la vie de tous les habitants de la résidence en supprimant cette liberté de stationnement. Sans un minimum de liberté nous allons nous retrouver enfermés, étouffés, avec d’avantage de voitures en double file ou de voitures « ventouses » sur les places nouvellement vendues ce qui ajoutera au désordre.

Quant aux frais engendrés par l’usure et l’entretien de la dalle des parkings, à part d’en interdire l’accès je ne vois pas de remède et la privatisation n’y changera rien.

Le procédé de la vente des places est critiquable sur le prix retenu : trop bas les copropriétaires seront spoliés, trop haut les acheteurs seront volés. Qu’en sera-t-il du règlement de copropriété et de la répartition des millièmes ? Et quid de ceux qui désirant se procurer une place ne l’auront pas ? Ne seront-ils pas en droit de se plaindre des conditions d’attribution ? Cette vente garantit-elle que tous les appartements disposeront de place(s) de stationnement ce qui semble être un des buts poursuivis ?

Enfin, votre mail envoyé aux copropriétaires ainsi que l’affichage demandé à la régie arguant de la vente de 12 places de parking est en fait, volontairement ou pas, un parti pris dans cette délibération venant fausser les résultats ; je déplore cette information à sens unique qui n’est pas démocratique et cette décision importante qui se fera sans débat à la seule lumière de ce mail et de cet affichage.
 

J’ai le regret de contester la mise à l’ordre du jour de ce projet.

5/02/21

Le sondage récent, sollicité par le Conseil Syndical, concernant la vente des places de stationnement le long du trottoir, indique que douze copropriétaires pourraient se porter acquéreurs.
Le débat n'est pas d'aujourd'hui, et si certains s'étonnent que ce soit a nouveau au cœur des débats, c'est d'une part parce c'est de leur intérêt, ils sont sûrement, les premiers à faire usage de ces emplacements de façons gratuites et aux frais des autres copropriétaires et contribuables, et d'autre part ils ignorent totalement le bon sens et le partage des parties communes (y-ont-ils seulement pensés ?)
En effet la logique voudrait que dans une copropriété, de telles parties communes soient utilisées de façon partagée, par exemple, en stationnant son véhicule pour la nuit, mais dans la journée, laisser le libre accès à d'autres (artisans, accès personnes âgées, dépôt de marchandises, interventions médicales, visiteurs) et non en s'appropriant l'espace de façon hebdomadaire, voir mensuelle, avec le jeu de changer de véhicule pour conserver sa place.
Vivre en copropriété c'est vivre AVEC les autres.
Certains autres copropriétaires n'acceptent pas cet égoïsme et donc suggèrent de trouver des solutions extrêmes comme la vente de ces emplacements.
Pourquoi certains devraient payer des charges pour l'entretien et la réfection de la dalle de parking en sus d'une taxe foncière, alors que d'autres occupent de façon permanente gratuitement ce parking en le détériorant de par leur usage.

Donc ce sujet revient et reviendra tant que les comportements n'évolueront pas.

2/02/2021